Lundi 24/09/2018 - JOUR 1 :
Route jusqu’à Toulon par un beau
soleil mais un grand vent frisquet. Nous retrouvons avec plaisir Bernadette et
Francis. Le ferry est tout propre et la cabine impeccable…. Que du bonheur
Mardi 25/09/2018 - JOUR 2 :
Arrivée à Porto Torres, la mer
bouge et le débarquement est délicat.
Les remorqueurs appelés à la rescousse poussent le bateau pour l’aider à
se positionner au quai.
Nous nous dirigeons vers Sassari,
mais impossible de garer deux véhicules dans cette ville accrochée à son
rocher. Nous nous rattrapons avec la visite de Castelsardo. Nous grimpons
jusqu’au château qui surplombe la ville, visitons les églises et jouissons de
la vue extraordinaire sur la mer. Le vent souffle fort, mais il fait très bon.
Le soir nous bivouaquons dans une anse face à la mer, c’est très beau.
Mercredi 26/09/2018 - JOUR 3 :
Soleil levant, nous longeons la
côte et arrivons en vue de la Corse et des Bouches de Bonifacio. Nous passons
de plage en plage dans des endroits superbes avec une cote aux rochers roses
qui se nomme très justement la côte du Paradisio. Nous avons du mal à trouver
un bivouac. Au final, un autochtone nous autorise à poser nos véhicules dans un
immense pré avec vue sur un très joli bras de mer et le port de Porto-Pozzo.
Jeudi 27/09/2018 - JOUR 4 :
En fin de matinée nous embarquons
de Palau pour l’archipel de la Maddalena. Nous voici dans l’ile de granite
rose. La ville comporte quelques belles constructions du 18ème
siècle qui bordent l’artère du front de mer. Petit resto dans la vieille
ville : Pasta incontournables. Nous partons pour la deuxième
ile, Caprera : une merveille, des paysages inouïs. Nous allons y
dormir au ras de l’eau.
Vendredi 28/09/2018 - JOUR 5 :
Ce matin visite de la maison du
héros des deux mondes et de l’unité italienne : Guiseppe Garibaldi. Il
choisit de finir sa vie dans cette maison au pins magnifiques. Quelques courses
à Maddalena puis nous passons sur un minuscule ilot aux plages splendides.
Ballade dans la garrigue et nuit au bord de la mer.
Samedi 29/09/2018 - JOUR 6 :
Ce matin nous nous réveillons
avec le soleil et la chaleur sur notre minuscule plage. Francis s’est déjà baigné, le maillot sèche
sur les rochers. Au port à peine le temps d’un rapide shopping et nous prenons
la mer. A l’arrivée, nous longeons la
Costa Smeralda, haut-lieu de la jet set internationale. Ici tout est luxe… et
privé. Nous cherchons un endroit où nous poser pour la nuit et continuons en
direction d’Olbia. Nous finissons par trouver un parking auprès d’une plage. Il
est 18 heures passé … Ouf apéro bienvenu !
Grand beau, belle plage de sable.
Départ pour Olbia, visite du centre et du très beau musée archéologique, avec
les restes de bateaux romains. Un petit tour à la chapelle de San Simplio ou
des dames décorent l’intérieur en vue d’un mariage. Visite d’une église aux
peintures modernes, moins émouvante. Petite pizza en ville pour caler nos
estomacs, puis nous récupérons notre roulotte pour lui faire gouter de la
piste.
La piste est très ravinée et la
progression délicate. Ce soir nous bivouaquons près d’une chapelle, sur le
chemin de St Jacques de Compostelle. Un grand parc nous accueille tout équipé
de tables et bancs en granite. Il y a de l’eau, des toilettes, tout le
nécessaire pour la lessive de Bernadette et mon shampoing du jour.
Lundi 01/10/2018 - JOUR 8 :
Etape de montagne : Nous nous rapprochons du point culminant de l’ile : le monte Limbara 1 359 mètres, enneigé l’hiver. Le paysage est grandiose, des rochers, des gorges profondes, des sommets acérés, quelques beaux endroits auprès de jolies chapelles ouvertes aux pèlerins en route pour St Jacques. Nous avons fait nos courses à Berchidda, petite ville vinicole. Nous avons traversé des hectares de vigne, des forêts de chênes liège, impressionnant et quel contraste avec la côte. La température est descendue à 17° et il y a du vent. Le briefing du soir aura lieu au chaud.
Mardi 02/10/2018 - JOUR 9 :
Il pleut beaucoup et il fait
gris. Arrêt à Pattada, capitale du couteau du berger sarde. Le village est
triste, il n’y a plus d’expositions, seuls quelques ateliers semblent ne pas avoir
changé depuis le 19ème siècle. Nous admirons néanmoins quelques
beaux spécimens de couteaux au manche en corne. A midi une éclaircie nous a
permis de déjeuner dehors. Bien vite le ciel s’est ouvert et la pluie drue et
opiniâtre s’est installée. Nous nous sommes arrêtés tôt vers 15h30 dans un
endroit agréable et ouvert. Puis comme j’ai aperçu quelques vieux cèpes, nous
parties dans les bois avec Bernadette en faire la cueillette. Belle récolte que
Dominique a préparé de suite pour les manger ensemble demain. Il fait froid,
j’ai froid, nous mettons le chauffage.
Ce matin, après une cueillette de
girolles, nous avons quitté notre agréable aire de bivouac sous la pluie et le
froid. Première visite, l’aire archéologique Nuraghe de Loelle, reste de tour
et maisons datant de 20 siècles avant JC.
Courses à Bitti ou nous achetons deux côtes de bœuf pour accompagner la
cueillette de cèpes d’hier. Après-midi, visite du site d’Orune et de sa source
sacrée. Pour y parvenir descente dans une gorge avec 800m de dénivelé. Le
spectacle valait l’effort car la source et son monument sont magnifiques. Le
diner sera festif ce soir : Bon repas, bon vin, amicale ambiance.
Jeudi 04/10/2018 - JOUR 11 :
Ce matin, faisant suite aux
précipitations de la nuit, la pluie tombait drue. Visibilité nulle, froid
pénétrant, humidité…. Bref pas terrible.
Nous démarrons tout de même pour aller à Mamoiada, village où se font les
masques pour le carnaval. Ils sont splendides, faits à la main et vendus dans
le monde entier. Selon le bois aulne, noyer, chêne, acacia, arbousier, ils sont
plus ou moins chers entre 150, 300, 400 euros et plus. C’est du beau travail,
des pièces uniques. Ensuite nous allons à Orgosolo, « la ville des
bandits », mais en fait rebelles aux diverses autorités politiques. La
ville possède des centaines de fresques et
peintures murales. Les murs sont peints, évoquant les grands évènements mondiaux, guerres, grèves, génocides, et des évènements plus récents. Certaines peintures sont de vraies œuvres d’arts signées parfois par des peintres reconnus. Sur les conseils d’un marchand de cartes postales, nous quittons Orgosolo pour prendre de la hauteur et rejoindre Fonni plus au Sud. Mais il est l’heure de trouver un bivouac. Nous nous arrêtons sur une immense aire de pique-nique organisée en terrasses. Nous voisins du soir serons les cochons sardes.
peintures murales. Les murs sont peints, évoquant les grands évènements mondiaux, guerres, grèves, génocides, et des évènements plus récents. Certaines peintures sont de vraies œuvres d’arts signées parfois par des peintres reconnus. Sur les conseils d’un marchand de cartes postales, nous quittons Orgosolo pour prendre de la hauteur et rejoindre Fonni plus au Sud. Mais il est l’heure de trouver un bivouac. Nous nous arrêtons sur une immense aire de pique-nique organisée en terrasses. Nous voisins du soir serons les cochons sardes.
Vendredi 05/10/2018 - JOUR 12 :
Quelle nuit !!! ponctuée de
trombes d’eau, de coups de tonnerre, une vraie tempête. La journée a été une
suite de grosses pluies et de timides éclaircies. Nous abandonné le projet de
nous rendre à Fonni pour perdre un peu d’altitude. A midi, après un gué
infranchissable et un pont coupé, nous avons profité d’un très beau site. Des
ruisseaux souterrains se regroupent dans les roches et ressurgissent à cet
endroit. L’eau est claire et une faille dans la roche laisse deviner l’activité
de ces eaux puissantes. Compte tenu des inondations nous abandonnons les pistes
en prenant de petites routes jusqu’à une petite plage proche de Dorgali. La mer
est forte, les vagues s’écrasent avec fracas. Miracle ! la pluie a cessé.
Pourvu que tout sèche, nous sommes dans l’humidité. Ce soir, Do fait l’omelette
aux champignons que nous partageons avec nos coéquipiers.
Samedi 06/10/2018 - JOUR 13 :
Nuit d’enfer pour Bernadette qui,
dans le pire de ses cauchemars, s’est vue emportée par les flots ! Nous
quittons Dorgali et entrons dans le parc national du golfe d’Orosei. La piste
que nous prenons descend sur Cala Gogone, ravissant petit port où nous faisons
quelques courses.
Ensuite, c’est la montagne, nous roulons à flan de coteau, parfois la piste ravinée secoue un peu, mais rien d’insurmontable. Le soleil est enfin là, l’air est doux. : déjeuner dehors. Après-midi, piste et arrêt à la fontaine d’un village ou nous faisons le plein d’eau. Le soir, Francis ayant un point de bivouac, nous sommes installés à l’écart de la piste, dissimulés par des chênes et des arbousiers.
Ensuite, c’est la montagne, nous roulons à flan de coteau, parfois la piste ravinée secoue un peu, mais rien d’insurmontable. Le soleil est enfin là, l’air est doux. : déjeuner dehors. Après-midi, piste et arrêt à la fontaine d’un village ou nous faisons le plein d’eau. Le soir, Francis ayant un point de bivouac, nous sommes installés à l’écart de la piste, dissimulés par des chênes et des arbousiers.
Dimanche 07/10/2018 - JOUR 14 :
Départ avec un beau soleil et
arrêt courses à Lotzorai. Grande ballade à Santa Maria Navarrese, joli port
plein de beaux bateaux. Nous nous promenons dans la ville, quelques oliviers
millénaires bien protégés agrémentent un petit parc près de la chapelle. Ces
deux arbres sont impressionnants. Ensuite, nous grimpons jusqu’au village de
Baunei accroché à la colline, avec une vue imprenable sur la mer. C’est l’heure
de la sortie de la messe. Quelques vieilles femmes se vêtent encore selon la
tradition, toutes de noir avec jupe plissée, et pour certaines un grand voile
noir. Ce sera la dernière génération, je crois, à porter ce deuil éternel. Leurs filles arborent jean et tee-shirt, même à la messe ! Revenus au bord de mer, nous vagabondons dans les chemins souvent pleins d’eau, reliquats des récents orages. Ce soir nous sommes en bord de mer, au bord des roches, et il n’y a personne…. Quel privilège, toute cette nature rien que pour nous. Do est parti pécher. Ce soir ce sera selon : poisson ou entrecôte…. Ce fut entrecôte.
noir. Ce sera la dernière génération, je crois, à porter ce deuil éternel. Leurs filles arborent jean et tee-shirt, même à la messe ! Revenus au bord de mer, nous vagabondons dans les chemins souvent pleins d’eau, reliquats des récents orages. Ce soir nous sommes en bord de mer, au bord des roches, et il n’y a personne…. Quel privilège, toute cette nature rien que pour nous. Do est parti pécher. Ce soir ce sera selon : poisson ou entrecôte…. Ce fut entrecôte.
Lundi 08/10/2018 - JOUR 15 :
La crique de Punta Su
Mastixi : Nous étions dans un endroit si beau que nous y avons passé la
journée et y dormirons encore cette nuit. Il fait un temps extra, Do est
reparti à la pêche et nous bronzons sur les rochers. La petite crique est
splendide, presque déserte, car l’accès y est plus que délicat. Malgré tout
quelques sardes arrivent à descendre la piste pentue et rocheuse en voiture, et
surtout à la remonter ce qui est une performance. Une magnifique chienne berger
allemand nous a tenu longuement compagnie avant de repartir dans la nuit.
Mardi 09/10/2018 - JOUR 16 :
Ce matin départ pour Jerzu où
nous ferons nos courses. C’est la capitale d’une grosse région viticole. Dans
une cave nous avons acheté quelques bouteilles de Cannonau, le
cépage local. En fin de journée nous arrivons, près de la mer, dans le petit port abandonné de Porto Santoru. Le panorama est à couper le souffle. Do repart à la pêche, temps gris orageux et lourd. Il y a du vent. Personne.
cépage local. En fin de journée nous arrivons, près de la mer, dans le petit port abandonné de Porto Santoru. Le panorama est à couper le souffle. Do repart à la pêche, temps gris orageux et lourd. Il y a du vent. Personne.
Mercredi 10/10/2018 - JOUR 17 :
Nous quittons Porto Santoru et
revenons à Tertenia par une très belle piste. Quel dommage que la visibilité
soit aussi réduite. Avant Tertenia un véhicule local nous précède. Heureusement
car nous n’aurions peut-être pas franchi le gué du ruisseau en crue. Entre deux
averses nous parvenons néanmoins à déjeuner dehors. Un peu rapidement car la
pluie s’invite au dessert. Deuxième belle piste par laquelle Francis nous
conduit à une mine désaffectée. Le site est impressionnant. De beaux bâtiments
d’administration et de logement de cadres sont encore intacts et ont été
transformés en musée. Plus bas, accrochés à la roche, les bâtiments
d’exploitation sont en ruines. Impossible de s’approcher, l’endroit est
dangereux. Nous pouvons nous poser pour la nuit. Et quelle nuit : Eclairs,
tonnerres, pluie diluvienne, vent … La TOTALE… NUIT BLANCHE !!!
Jeudi 11/10/2018 - JOUR 18 :
Après cette nuit d’apocalypse,
nous nous réveillons à 8 h 45, Bernadette et Francis battent la semelle en nous
attendant. Un sarde passait dans sa
petite Fiat rouge et leur a dit que des ponts avaient été emportés et que
certaines routes étaient coupées. Effectivement, en quittant la montagne, nous
traversons des plaines inondées et des villages dévastés par l’eau. Partout les
gens s’activent pour nettoyer routes et maisons. La pluie a cessé il fait gris
et doux. Francis et Do trempent l’hameçon dans la mer, mais il y a trop de
houle. Je n’avais jamais vu autant de vagues que ce matin. Ce soir nous dormons
en bordure de plage près de Porto Corallo. Gare au bruit des vagues.
Vendredi 12/10/2018 - JOUR 19 :
Nous reprenons la route et les pistes. Ce que nous ne savons pas c’est qu’elles nous mènent à l’épicentre des inondations. Nous passons dans des « baignoires » qui se succèdent les unes aux autres jusqu’à un effondrement ou une piste est obstruée par un glissement de terrain et un amas de branchages. Les routes sont arrachées, les ponts emportés, une vision de cauchemar. Tout autour de Castiadas nous faisons demi-tour sur demi-tour pour contourner la zone ? Tout est arraché, détruit. Enfin nous trouvons une belle piste praticable et un bel endroit pour déjeuner dehors. Heureusement il fait beau. Nous quitté cette région sinistrée et trouvé un beau coin de bivouac, un peu en retrait de la mer au fond d’une grande baie. C’est très beau
Samedi 13/10/2018 - JOUR 20 :
Dans cette crique, belle nuit
très calme, sauf vers 4 heures pluie abondante. Nous nous levons sans
conviction, mais Bernadette sûre de ses prévisions météo annonce du beau temps
pour la journée. Sainte météo l’ayant exaucée, ce jour sera magnifique. Nous nous
posons tôt à Cala Regina et faisons une grosse lessive que le vent sèchera
avant la nuit.
Aujourd’hui, visite de Cagliari.
Grosses difficultés pour garer nos deux roulottes. Nous escaladons les pentes
raides qui conduisent au sommet de la vieille ville fortifiée : ruelles
étroites, fenêtres fleuries, linge qui sèche aux fenêtres et balcons. L’Italie
du sud comme un cliché. Nous visitons quelques églises dont la très blanche -
toute en marbre - dédiée à Santa Maria reine de Sardaigne. C’est Dimanche, il y
a office religieux, les sardes sont endimanchés pour assister à la messe. Après
un repas pizza, nous allons voir l’amphithéâtre romain du 2ème
siècle après JC. Nous reprenons les roulottes afin de trouver un stationnement
pour la nuit. A cause des inondations nous nous refugions sur un terreplein pas
terrible en bord de mer.
Lundi 15/10/2018 - JOUR 22 :
Le matin nous partons pour Pula.
Arrêt au supermarché, puis nous partons pour visiter le site romain de Nora.
Devant l’impossibilité de se garer, nous repartons pour une longue piste de
montagne. Les gros orages de ces derniers jours n’ont pas arrangé la piste.
Nous trouvons en situation délicate et remblayons un gros trou pour nous tirer
d’affaire. La s’améliore et dans les bois nous trouvons des girolles. Au moins
2 kg qui viendront accompagner un excellent poulet. Après le déjeuner, nous
continuons sur ce chemin devenu plus praticable parce qu’il est plat et
trouvons avec difficulté une aire de bivouac pour la nuit. Il pleut et il fait
froid, mais nous sommes à plus de 1000 mètres.
Mardi 16/10/2018 - JOUR 23 :
Départ des sous-bois trempés. La piste en descente est plus roulante. Nous surveillons les champignons, Francis et Dominique trouvent encore des girolles. Après quelques kilomètres de route qui nous ramènent sur la cote Ouest, nous passons par un petit pont sur l’ile de Sant Antioco. Nous aurions aimé visiter le site archéologique, mais là aussi les parkings sont interdits aux 4x4 et aux camping-cars. Nous continuons donc le tour de l’ile, passons par Calasetta, et nous posons pour la nuit à Torre Canai. Il fait soleil, gris, vent et température à 27° tout de même.
Départ des sous-bois trempés. La piste en descente est plus roulante. Nous surveillons les champignons, Francis et Dominique trouvent encore des girolles. Après quelques kilomètres de route qui nous ramènent sur la cote Ouest, nous passons par un petit pont sur l’ile de Sant Antioco. Nous aurions aimé visiter le site archéologique, mais là aussi les parkings sont interdits aux 4x4 et aux camping-cars. Nous continuons donc le tour de l’ile, passons par Calasetta, et nous posons pour la nuit à Torre Canai. Il fait soleil, gris, vent et température à 27° tout de même.
Nous quittons notre bivouac pour
quelques chemins défoncés qui nous conduisent au bord de l’eau dans d’adorables
criques ou dans des calanques aux eaux claires. Le ciel est gris, la mer est
sombre mais l’humeur est joyeuse. Après tour et détours et demi-tours le long
de la côte, nous finissons par nous poser pour déguster le poulet aux girolles
que nous avions cuisiné hier soir. Nous sommes fins prêts pour une visite de la
cathédrale Sant Antioco, ainsi que les catacombes sous l’édifice. Nous
rejoignons nos véhicules par de petites rues, quittons l’ile, et partons à la
recherche d’un bivouac. Nous sommes perchés dans la colline et venons troubler
la tranquillité d’un couple d’ânes parqués dans le pré d’à côté.
Jeudi 18/10/2018 - JOUR 25 :
Pluie le matin, mitigée lorsque
nous démarrons. Premier arrêt à Carbonia, ville construite de toute pièce
autour des mines de charbon pendant la période fachiste. Tout est carré,
rectiligne, l’église est en gros blocs de pierre rouge. Son intérieur possède
néanmoins un charme certain. Toute blanche, moderne. J’ai bien aimé. Dans la
banlieue sud, nous avons vu les vestiges de la mine de Serbariu, importante
mine de charbon de la région. Après-midi, au terme d’une belle piste nous
arrivons au site archéologique d’Antas. Au cours de ce parcours nous apercevons
la côte est et la mer qui se trouve à plus de 50 km. A Antas, trois
civilisations se sont succédées : Nuraghique, Punique, et Romaine, chacune
laissant ses vestiges. L’endroit est beau en pleine nature et surplombant la
mer et la côte ouest. Nous trouvons un bivouac à Sant Angelo, minuscule
village. Quelle nuit ! Après l’apéro, un troupeau de moutons s’est
installé autour de nos 4x4. Les cloches ont sonné toute la nuit !!!! Les
bêtes se pressaient contre les voitures au point de les faire bouger.
Vendredi 19/10/2018 - JOUR 26 :
Samedi 20/10/2018 - JOUR 27 :
Nous démarrons par une belle
journée ensoleillée, avec des pistes roulantes, en bon état et plutôt larges.
Nous allons jusqu’à la pointe de Capo Pecora pour admirer le super panorama.
Après quelques courses à Buggerru, nous nous arrêtons en bord de piste pour
déjeuner. Chemin faisant nous visitons
la cathédrale gothique de Guspini, jolie… sans plus. Ce soir nous bivouaquons
près des mines de Montevecchio. Merlu au menu avec une petite sauce huile
d’olive, échalotte et persil.
Dimanche 21/10/2018 - JOUR 28 :
La piste sur laquelle nous sommes
engagés était indiquée comme étant coupée à 5 km. En réalité, malgré quelques
passages « trialisant » elle se révèle beaucoup moins difficile que
nous ne l’imaginions. Nous poursuivons vers Is Arena, surprenante plage de
sable fin ou les bâtiments d’une ancienne mine sont transformés en hôtel. Puis
ce sera San Nicolo d’Arcidano, charmant village avec une halle rappelant les
activités anciennes et quelques murs décorés en trompe l’œil. Après Uras, nous
trouvons notre bivouac du soir : idéal, petite pelouse, garrigue fleurie
et odorante, calme complet. Les arbousiers en fleur exhalent un parfum de
jacynthe et de jasmin. La nuit la plus tranquille du voyage, coucher à 10h15,
réveil vers 7h.
Nous repartons jusqu’à Ales.
C’est jour de marché sarde. Légumes, fruits, charcuterie, fromages côtoient les
dernières nouveautés vestimentaires de l’ile et la brocante culinaire. Nos paniers garnis, nous poursuivons notre
périple par de très belles pistes dans le Parco Geominerario Storico ed
Ambientale dela Sardegna. Les sous-bois,
très bien entretenus sont beaux et constellés de sources. Francis et Bernadette
font une grosse provision de sanguins qui passeront ce soir à la casserole.
Arrivés sur Oristano, nous visitons tout d’abord la cathédrale de Santa Giusta,
seul édifice roman de cette importance dans toute l’Italie. Dans la ville
d’Oristano nous poursuivons les visites avec la cathédrale Santa Maria Assunta
au curieux clocher qui évoque les églises orthodoxes. L’intérieur est immense,
plein de marbres de différentes couleurs. Nous traversons une zone humide
plantée de rizières. La paille en est donnée aux brebis qui ont l’air d’en
raffoler. Nous bivouaquons en bord de mer, près d’une cabane typique de pécheurs
toute en roseaux. Le coucher de soleil est fabuleux.
Nous commençons la journée en
allant visiter l’église de San Giovanni de Sinis, un endroit à l’architecture
étonnante, il s’en dégage une émotion particulière. Nous repartons en suivant
la cote. Nous faisons une halte assez longue à midi pour faire un peu de
lessive et rester présentables après un mois d’errance et de nomadisme. Il y
avait un peu de vent, mais maintenant à 16 heures et au ras de la mer, il
souffle avec violence. Après un petit tour à pied avec Bernadette, nous
regagnons nos cellules, impossible de rester dehors.
Mercredi 24/10/2018 - JOUR 31 :
Jeudi 25/10/2018 - JOUR 32 :
Matin gris et frais, nous quittons la place tranquille et reprenons la route pour Bosa. Nous visitons tout d’abord la marina puis faisons un tour de la ville, très agréable en cette saison. En cherchant un endroit pour déjeuner, nous arrivons sur le site Nuraghe de Appiu. Nous déjeunons en attendant l’ouverture et visitons les ruines dégagées, car le site est loin d’être entièrement découvert. Nous repartons par de belles pistes. Vers 16 heures nous nous installons dans un endroit tranquille à l’écart de la route.
Matin gris et frais, nous quittons la place tranquille et reprenons la route pour Bosa. Nous visitons tout d’abord la marina puis faisons un tour de la ville, très agréable en cette saison. En cherchant un endroit pour déjeuner, nous arrivons sur le site Nuraghe de Appiu. Nous déjeunons en attendant l’ouverture et visitons les ruines dégagées, car le site est loin d’être entièrement découvert. Nous repartons par de belles pistes. Vers 16 heures nous nous installons dans un endroit tranquille à l’écart de la route.
Vendredi 26/10/2018 - JOUR 33 :
Départ pour Alghero, ville côtière touristique. Le matin nous visitons la partie ancienne de la ville, ses tours et ses remparts. Nous déjeunons d’une pizza et tout regardant les boutiques et les ruelles fleuries nous rentrons nous reposer un moment. A 16 heures 30, nous allons visiter l’église de San Francesco. La construction est magnifique, le cloitre est beau, l’appareillage de pierres est remarquable. La déco rococo de faux marbres et de statues plutôt moches l’est moins. Nous restons garés au port pour la nuit.
Départ pour Alghero, ville côtière touristique. Le matin nous visitons la partie ancienne de la ville, ses tours et ses remparts. Nous déjeunons d’une pizza et tout regardant les boutiques et les ruelles fleuries nous rentrons nous reposer un moment. A 16 heures 30, nous allons visiter l’église de San Francesco. La construction est magnifique, le cloitre est beau, l’appareillage de pierres est remarquable. La déco rococo de faux marbres et de statues plutôt moches l’est moins. Nous restons garés au port pour la nuit.
Samedi 27/10/2018 - JOUR 34 :
Nous retournons à l’office du
tourisme pour se faire expliquer le parcours pour aller à la cave de Sella
Mosca. Il s’agit en fait d’une exploitation qui produit différents vins de
Sardaigne. Nous trouvons un splendide domaine, mais la propriété ne proposant
pas de dégustations le samedi et ne connaissant pas leur production nous
repartons sans achat. Après le repas de midi, nous continuons jusqu’à la grotte
de Neptune dans le but de la visiter. Comme la mer est agitée, les visites sont
annulées. Nous nous baladons sur la cote pour admirer les divers points de vue
sur le cap de Caccia. Le temps se dégrade rapidement, le vent souffle de plus
en plus fort depuis ce matin. Bivouac tout près de la mer, dans les pins.
Dimanche 28/10/2018 - JOUR 35 :
La nuit a été traversée de grosses pluies et de vent. Au matin la seule solution est de retourner à Alghero. Nous partons faire un nouveau tour en ville. C’est Dimanche, et ce matin la ville est déserte. Petit à petit, elle s’anime et fin de matinée nous prenons le petit train touristique. Francis est ravi ! Le beau temps revient, nous poursuivons notre itinéraire par des pistes de plus en plus détrempées. Nous nous posons à la pointe de la pointe, en plein vent. Nuit de tempête, vent, pluie, le camion est secoué, j’ai l’impression que nous allons plonger dans la mer.
Lundi 29/10/2018 - JOUR 36 :
Mardi 30/10/2018 - JOUR 37 :
Après cette nuit ventée et
pluvieuse, nous partons sous le soleil. Nous longeons le lac « Stagno di
Casaraccio ». Petit tour dans le joli port de Stintino. La ville désertée
par ses touristes semble bien endormie. Seuls les employés municipaux
s’activent pour ramasser les branches et les arbres cassés par la tempête. Puis
ayant décidé d’aller goûter le Vermentino, vin blanc sarde, nous nous dirigeons
vers Sorso où se trouve la cave. Accueil sympathique et professionnel,
dégustation raisonnable et achat de quelques bouteilles. Nous nous trouvons un
dernier bivouac en bord de mer.
Mercredi 31/10/2018 - JOUR 38 :
Après avoir visité le pont romain
et la basilique romane, puis musardé dans les ruelles de Porto Torres, nous
allons prendre un dernier apéro chez les copains. Embarquement…. Nuit à bord…
Demain Toulon… Fin du voyage